Maison de la Région - 5, avenue Alphonse Mas - Béziers
Quand la réalité se prend et se perd dans les fils des images…
« Denise Sabourin fait naître de la rencontre d’arbres et de stalactites des univers organiques évoquant l’intériorité des corps. C’est par un jeu de nuances corallines et carminées et de formes arrondies qui se superposent et se répondent que surgissent des compositions renvoyant à la matrice, au ventre de la mère, à moins qu’il ne s’agisse d’une évocation du sexe féminin. Grâce à la manipulation des images, les fragments de paysage se muent en veines et en gangues, dans un agencement de plis et de parois qui dilue et perd la ressemblance.
Dans ses réalisations les plus récentes, c’est de la rencontre des écluses du Canal du Midi et de visages de pierre ou de chair que l’artiste fait naître des images feuilletées où bruit la mémoire des figures représentées alors que s’installe une impression de silence. Grâce aux ruptures d’échelle, aux atténuations des motifs et des couleurs, la réalité est mise à distance, comme nimbée d’un voile invitant à la rêverie.
A partir des indices et des traces que donne à voir Denise Sabourin, le spectateur peut, en effet, se laisser aller à ses propres récits, parcourant, de proche en proche, les images isolées ou organisées en polyptiques. Les formes qui apparaissent ou s’effacent et les éclats de couleur qui subsistent apparaissent alors comme autant de clefs permettant de pénétrer l’œuvre.
Dans ces pièces comme dans de nombreuses propositions de l’artiste, les réalités quotidiennes et immédiates se parent, dans la conjugaison de la prise de vue qui sélectionne et hiérarchise et le traitement numérique des images qui transforme et altère, d’un incarnat ou d’une brume qui nous happe et nous saisit. »
Extrait du texte d’Anne Dumonteil
L'œuvre sur la romanité élaborée avec Monique Lévêque Présidente du Parc Culturel du Biterrois sera présentée.
« Denise Sabourin fait naître de la rencontre d’arbres et de stalactites des univers organiques évoquant l’intériorité des corps. C’est par un jeu de nuances corallines et carminées et de formes arrondies qui se superposent et se répondent que surgissent des compositions renvoyant à la matrice, au ventre de la mère, à moins qu’il ne s’agisse d’une évocation du sexe féminin. Grâce à la manipulation des images, les fragments de paysage se muent en veines et en gangues, dans un agencement de plis et de parois qui dilue et perd la ressemblance.
Dans ses réalisations les plus récentes, c’est de la rencontre des écluses du Canal du Midi et de visages de pierre ou de chair que l’artiste fait naître des images feuilletées où bruit la mémoire des figures représentées alors que s’installe une impression de silence. Grâce aux ruptures d’échelle, aux atténuations des motifs et des couleurs, la réalité est mise à distance, comme nimbée d’un voile invitant à la rêverie.
A partir des indices et des traces que donne à voir Denise Sabourin, le spectateur peut, en effet, se laisser aller à ses propres récits, parcourant, de proche en proche, les images isolées ou organisées en polyptiques. Les formes qui apparaissent ou s’effacent et les éclats de couleur qui subsistent apparaissent alors comme autant de clefs permettant de pénétrer l’œuvre.
Dans ces pièces comme dans de nombreuses propositions de l’artiste, les réalités quotidiennes et immédiates se parent, dans la conjugaison de la prise de vue qui sélectionne et hiérarchise et le traitement numérique des images qui transforme et altère, d’un incarnat ou d’une brume qui nous happe et nous saisit. »
Extrait du texte d’Anne Dumonteil
L'œuvre sur la romanité élaborée avec Monique Lévêque Présidente du Parc Culturel du Biterrois sera présentée.