VOZ’GALERIE
Textes d’Anne-Sophie COPPIN
Chacun à leur manière, avec leur technique, sept artistes photographes of- frent leur vision de la transfiguration de l’objet en une nature morte. Euro- péens, Américains, Chinois et Japonais, ils livrent une part d’eux-mêmes à travers les œuvres présentées ici.
La nature morte mise en objet est affranchie des repères spatio-temporels qui permettraient au spectateur de l’appréhender ration- nellement. Les compositions scénographiées par la lumière provoquent un silence émotionnel invitant au voyage symbolique.
L’absence de mouvement ne rend que plus forte l’interaction des objets en- tre eux et avec le spectateur, révélant ainsi la véritable essence de ce qu’est le genre de la nature morte dans sa première acception technique apparue aux Pays-Bas vers 1650 : still leven « nature immobile ».
Les différentes techniques employées, collodions humides, rayons X, tirages au platine, barytés, cyanotypes, caissons lumineux ou installations photographiques, permettent aux artistes de pousser l’exercice jusqu’aux retranchements les plus conceptuels. Les heures de travail s’effacent pour un instantané devant le génie créateur d’œuvres d’une apparente simplicité et d’une diversité infinie.
L’objet devient ici le complément du verbe photographier qui se conjugue dans la multiplicité des techniques, pour nous amener à l’essentiel de la photographie, comme la description de l’histoire naturelle qui traite de la lumière ou plus simplement comme la représentation du réel sensible.
VOZ’GALERIE
41 rue de l’Est 92100 Boulogne T.01 41 31 40 55
contact@vozimage.com - www.vozgalerie.com
Entrée libre du mercredi au samedi de 14h30 à 19h30 et sur rendez-vous
Chacun à leur manière, avec leur technique, sept artistes photographes of- frent leur vision de la transfiguration de l’objet en une nature morte. Euro- péens, Américains, Chinois et Japonais, ils livrent une part d’eux-mêmes à travers les œuvres présentées ici.
La nature morte mise en objet est affranchie des repères spatio-temporels qui permettraient au spectateur de l’appréhender ration- nellement. Les compositions scénographiées par la lumière provoquent un silence émotionnel invitant au voyage symbolique.
L’absence de mouvement ne rend que plus forte l’interaction des objets en- tre eux et avec le spectateur, révélant ainsi la véritable essence de ce qu’est le genre de la nature morte dans sa première acception technique apparue aux Pays-Bas vers 1650 : still leven « nature immobile ».
Les différentes techniques employées, collodions humides, rayons X, tirages au platine, barytés, cyanotypes, caissons lumineux ou installations photographiques, permettent aux artistes de pousser l’exercice jusqu’aux retranchements les plus conceptuels. Les heures de travail s’effacent pour un instantané devant le génie créateur d’œuvres d’une apparente simplicité et d’une diversité infinie.
L’objet devient ici le complément du verbe photographier qui se conjugue dans la multiplicité des techniques, pour nous amener à l’essentiel de la photographie, comme la description de l’histoire naturelle qui traite de la lumière ou plus simplement comme la représentation du réel sensible.
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